LES PRINCIPAUX SYMPTÔMES
Les crises d’angoisse ou de panique surviennent à l’apparition soudaine ou la répétition d’au moins quatre des symptômes suivants :
Symptômes physiques :
Douleur ou inconfort à la poitrine ;
Suffocation ou hyperventilation.
Vertige, étourdissement, sensation d’évanouissement ou de perte d’équilibre ;
Bouffées de chaleur ou frissons ;
Nausées, maux d’estomac ou diarrhée ;
Engourdissements ou picotements (pieds, jambes ou autre endroit du corps) ;
Battements de cœur très rapides ;Sudation ;Tremblements ;Respiration difficile ;
Palpitations et pression artérielle élevée ;
Hyperventilation.
Symptômes émotionnels :
Peur de perdre la maîtrise de soi-même ;
Peur de mourir ou de tomber malade et de devenir fou ;
Peur de faire des crises de panique ;
Peur d’avoir peur ;
Peur d’entrer en dépression et peur de ne pas pouvoir s’en sortir ;
Impression d’avoir un hamster qui court dans la tête (mental très actif) ;
Peur de se sentir pris ou coincé (ascenseur, autoroute,).
L’AGORAPHOBIE ET LE TROUBLE PANIQUE
Selon le dictionnaire Larousse, l’agoraphobie se définit comme la peur d’avoir peur des grands espaces publics.
De plus, l’agoraphobe souffre d’angoisse et a peur d’avoir peur, d’avoir à revivre un symptôme d’angoisse dans les espaces publics. Si, par exemple, la personne vit une première crise d’angoisse dans un centre d’achat, le cerveau enregistrera : Centre d’achat = Danger. Ainsi, la personne qui ne sait pas ce qu’elle vit pourrait alors éviter l’endroit en question, un réflexe tout à fait normal et humain pour ne pas avoir à revivre ce moment fort désagréable. Par la suite, elle pourrait revivre une autre crise d’angoisse dans un autre lieu et éviter à nouveau l’endroit en question. À force d’évitement, la personne peut en venir à développer ce qu’on appelle l’agoraphobie. Ses déplacements deviennent de plus en plus restreints, au point où elle peut en venir à ne plus sortir du tout.
LA PHOBIE SOCIALE
La phobie sociale consiste en une peur d’être exposé au jugement négatif des autres. La personne phobique sociale vit souvent dans la crainte d’être humiliée, de rougir, de parler, de transpirer, de manger en public, d’écrire, de boire devant autrui. Elle aura donc tendance à éviter toutes situations qui la mettraient dans une position embarrassante où le regard serait posé sur elle.
Ainsi, l’évitement peut nuire au fonctionnement professionnel et social chez le phobique social, ce qui lui crée une grande souffrance. Car, au fond de lui, son plus grand besoin est celui de côtoyer les autres et pouvoir être lui-même. Ainsi, en travaillant sur ses forces, ses qualités et son potentiel, le phobique peut recommencer tout doucement à se sentir bien avec les autres et vivre une plus grande liberté.
* Si vous croyez vivre un trouble panique, il est suggéré de demander l’avis d’un professionnel de la santé afin d’obtenir un diagnostic précis.
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