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  • Sarah Bouchard

Doit-on être positif pour guérir ?


DOIT-ON ÊTRE POSITIF POUR GUÉRIR ?


De nos jours, nous vivons dans une ère où tout le monde nous dit de rester positifs, quoi qu’il arrive. Appliqué à la lettre, ce chemin peut mener au déni…


Il est vrai qu’être positif contribue à nous sentir mieux. Il est aussi vrai que ressentir la joie et la gratitude nous permet d’attirer à nous ce à quoi nous vibrons.


Mais que faire lorsqu’on est pris avec l’angoisse au quotidien et qu’on nous enjoint de demeurer positifs ?

Quoi faire si, à l’intérieur de soi, on ressent une souffrance, une peine ou une colère ?

Que fait l’enfant lorsqu’il est triste ou en colère ?

N’exprime-t-il pas spontanément ce qu’il est véritablement ?


Nous avons refoulé ou réprimé beaucoup d’émotions parce qu’on nous a enseigné qu’il ne fallait pas être en colère, qu’il ne fallait pas avoir de la peine, etc. Nous avons emmagasiné ces croyances limitatives dans notre inconscient, ce qui a eu pour effet d’éteindre cette voix intérieure qui ne demande qu’à s’exprimer.


Cette voix intérieure est l’expression de qui nous sommes véritablement…


Lorsque nous sommes coincés avec nos émotions de peur et d’angoisse, tenter de nous raisonner en nous disant que tout va bien ne fera qu’entretenir cette fausse croyance que nous n’avons pas le droit de vivre nos émotions, voire d’être anxieux. La simple idée de croire cela ne fera que renforcer les symptômes d’angoisse.


Nous souhaitons tous être positifs et vivre heureux ! Mais la réalité est qu’il y a des épisodes dans notre vie qui nous demandent plus d’énergie pour vivre dans la joie et la gaieté.


En ce sens, je suis d’avis pour dire que « Oui, le positivisme est un idéal à atteindre, mais ne pas s’accorder le droit de vivre ses moments de noirceur va à l’encontre de ce que l’on ressent véritablement.


S’aimer signifie aussi de s’aimer dans ces moments difficiles et s’autoriser à les vivre, pas uniquement ceux où tout va bien. »


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