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  • Sarah Bouchard

Se dissocier de la peur

L'enfant en soi



SE DISSOCIER DE LA PEUR- l'ENFANT EN SOI

  

Lorsque j’ai découvert que ce n’était pas moi qui avais peur, mais bien une partie de moi, soit mon enfant intérieur, cela m’a grandement aidée à me libérer de l’angoisse.

Prendre conscience de cet enfant intérieur (d’âge mental d’environ 4-5 ans) vous permet de faire un grand bond en avant vers la liberté !


Quand on y pense, cela est tout à fait logique ! Ce ne peut pas être votre adulte qui part en courant d’un centre commercial ! Ce n’est pas votre adulte non plus qui a peur des autres et qui crie de douleur à l’idée de faire face aux situations extérieures ! Ce n’est pas vous en tant qu’adulte qui craignez tout cela…


C’est votre enfant intérieur qui est à un âge où il lui est impossible de raisonner.

Notre cerveau limbique est notre cerveau émotionnel. C’est notre partie enfant qui ne sait pas raisonner, c’est elle qui déclenche l’attaque de panique, car elle est apeurée et souhaite qu’une seule chose : se protéger !


Elle est la mémoire de notre vécu émotionnel, c’est ce cerveau qui détient nos souvenirs d’enfance.


En apprenant à vous dissocier de la peur, il vous sera alors beaucoup plus facile de fréquenter les endroits publics et d’être fonctionnel. Sachant maintenant que ce n’est pas vous qui avez peur, mais bien une partie de vous (l’enfant) qui manque de confiance et qui a peur de ne pas être capable de s’adapter à la situation.


Je vous rappelle que l’adulte en vous a la capacité de tout faire. Notre partie adulte, que j’appelle le maître en moi, à tout ce qu’il faut pour faire face aux situations, faire face à la vie elle-même.


Et c’est exactement cela qui doit passer en avant-plan de votre vie : faire grandir l’adulte en vous. L’adulte peut facilement aller dans les endroits publics, bavarder avec quelqu’un, attendre dans une file d’attente interminable, etc.


La liste est longue quant à la capacité de ce que l’adulte peut faire, de ce que VOUS pouvez faire !


Afin de faire grandir l’adulte en soi, il est primordial de ne pas nier cette partie enfant en soi. La nier ne ferait qu’empirer les symptômes de l’anxiété. Pourquoi ? Parce qu’en niant son existence, c’est comme si vous rejetiez cet enfant intérieur que vous avez été et êtes encore : c’est une partie de vous que vous rejetteriez, ce qui vous aliénerait.


Autrement dit, vous continueriez à nier ce que votre enfant ressent au même titre que l’on a peut-être nié vos émotions lorsque vous étiez enfant. Exercez-vous plutôt à traiter votre enfant intérieur de la même manière que vous auriez aimé être traité, c’est-à-dire avec compassion, compréhension et amour.

En ce sens, il est fortement suggéré d’écouter ce que cette partie en vous a à vous dire, en lui posant des questions du type :


  • De quoi as-tu peur exactement ?

  • Qu’est-ce qui se passe pour toi en ce moment ?

  • Qu’est-ce que tu vis ?


Permettez de laisser exprimer cette partie de vous qui est apeurée. Prenez un moment pour l’écouter. Écouter votre enfant intérieur ne signifie pas que vous nourrissez vos peurs, mais que vous leur accordez votre attention bienveillante, de la même manière que vous accorderiez votre attention à un enfant qui a peur.


Cette technique vous permettra aussi de diminuer votre jugement, de cesser de juger cette partie de vous qui a peur. En faisant cela, vous donnerez le droit à cet enfant apeuré de coexister avec vous pendant un moment.


Une fois que vous lui aurez accordé un moment, une attention particulière, cette partie de vous se dissoudra peu à peu et l’adulte en vous pourra alors reprendre progressivement les guides tout en enseignant à cet enfant la vérité.


Et c’est quoi, la vérité ?


La vérité, c’est que vous êtes un être capable de tout. La vérité, c’est que vous possédez un potentiel illimité. La vérité, c’est que vous pouvez accomplir tout ce que vous désirez.

La liste est longue… À vous de créer votre propre liste.

En réalité, le but de cet exercice est de montrer à cette partie de vous que le danger qu’elle perçoit est totalement faux, qu’il n’y a aucun danger à vous promener dans un centre d’achat ou partout ailleurs.


Jusqu’à maintenant, peut-être que vous n’étiez même pas conscient que cet enfant apeuré gérait votre vie. C’est lui qui menait vos décisions, vos choix ! Maintenant que vous avez pris conscience de cela, il devient beaucoup plus facile de reprendre les guides de votre vie.

Et pour cela, il vous faudra également passer à l’action. Cette étape est très importante pour observer des changements.


* Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’« enfant intérieur », vous pouvez toujours utiliser un autre terme comme, par exemple, « une partie de moi ».


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